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Chez beaucoup de professionnels, le Web crée une certaine confusion entre libre accès et libre réutilisation des images. Il suffit de quelques clics pour retrouver dans des films, sur des sites ou sur des blogs des images récupérées ici et là sur Google Images, Youtube, Flickr, Dailymotion ou encore Vimeo. Rappelons dès lors que toute utilisation d’images sans l’accord préalable de son propriétaire constitue un vol.

Cet accord peut être payant, le prix variant selon le propriétaire lui-même, mais aussi selon la nature du projet final (commerciale ou éditoriale), et bien sûr selon l’étendue de son exploitation (médias, territoire, durée). Une fois l’accord obtenu il est obligatoire de créditer ces images. Le minimum légal est d’indiquer le nom de l’auteur et de la source. Il demeure préférable de mentionner les autres références à sa disposition, comme le titre et la date.

A noter également que la mention « D.R. » (pour « Droits Réservés ») peut faire office de crédit si les ayants droit de l’image n’ont pas été trouvés. Mais si ceux-ci venaient à se retourner contre l’utilisateur, ce dernier devra prouver qu’il a bel et bien mené une recherche diligente.

Google Images et Youtube ne sont donc pas des sources, ne vous délivrant aucun droit d’utilisation. Le premier agit comme un simple curateur : un robot scanne le Web sans relâche sans se soucier des problématiques de droits. Le second est une plateforme permettant sous certaines conditions – juridiques justement – la publication et le visionnage de vidéos. Mais aucun des deux ne vous donne une quelconque autorisation de réutilisation.

Tout comme le téléchargement dit « illégal », la loi n’autorise pas tout ce que la technique permet. S’il est effectivement possible de télécharger des centaines de films et de musiques en toute impunité, leurs producteurs et leurs auteurs ont pourtant bel et bien des droits à faire valoir.

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