Questions générales

  • Pourquoi utiliser de l’image pré-existante ?

    Plusieurs raisons peuvent vous inciter à utiliser des archives audiovisuelles, ou plus généralement du contenu pré-existant (stock-shot, extrait de film, vidéo virale, etc.):

    • Vous cherchez l’authenticité, et voulez apporter du réel et de la véracité à votre film
    • Votre film fait des références à des œuvres, des personnalités ou des évènements que vous voudriez illustrer.
    • Il vous est impossible de tourner, pour des raisons juridiques, techniques ou météorologiques.
    • Organiser un tournage vous reviendrait trop cher et/ou serait chronophage et énergivore.
  • C’est quoi exactement, ce métier de « recherchiste » ?

    Traduction québécoise de « researcher », il désigne le documentaliste audiovisuel spécialisé dans la recherche de documents audiovisuels et multimédias, en vue de leur réexploitation. 

    Le recherchiste est capable de tout chercher : iconographies, photographies, photos d’œuvres, extraits de films, archives télévisées, archives radiophoniques, musiques, stock-shot, captations de spectacle vivant, de cérémonie ou de conférence, archives sportives, archives personnelles, archives juridiques ou administratives. Bien sûr, ses recherches sont menées en vue de leur future exploitation : le recherchiste veille à proposer des documents exploitables en termes techniques et juridiques.

    Outre « researcher » (archive researcher, footage researcher, visual researcher, picture researcher,…), une autre acception anglophone est pertinente pour expliquer ce métier : celle « d’Archive Producer ». En France, l’Archive Producer désigne le recherchiste qui, en plus des recherches, supervise le travail archivistique dans toutes ses dimensions : organisation du travail, obtention des autorisations d’exploitation, négociation des tarifs et surveillance du budget, commande et livraison des fichiers masters en vue de la conformation.

  • En quoi vos juristes en Droit de la Propriété Intellectuelle peuvent m’être utiles ?

    Nos juristes peuvent tout d’abord vous apporter un éclairage sur quelques points de droit, afin d’anticiper les problèmes juridiques que pourraient connaître votre production. Elles peuvent par ailleurs vous aider à identifier des ayants droit, à leur demander leur autorisation (=clearance), et à contractualiser avec eux en votre nom.

  • J’ai pour habitude de faire mes recherches et mes clearances moi-même. Quelle est votre plus-value et pourquoi devrais-je faire appel à vous ?

    Ce que nous vous offrons tout d’abord, c’est du temps et de la tranquillité d’esprit, vous permettant de vous consacrer pleinement à votre activité première. Les recherches sont par essence chronophages, et les négociations sont parfois âpres, avec de longs délais de traitement impliquant une réelle disponibilité.

    Ce sont également des compétences et des qualifications spécifiques que nous mobilisons, pour un travail efficace et de qualité. Vous pouvez bien sûr chercher et clearer par vous-même, mais êtes-vous bien certain d’avoir réuni toutes les autorisations indispensables à l’exploitation ? existe-t-il un fichier master, accessible et en qualité suffisante pour votre utilisation ? avez-vous choisi un document en adéquation avec votre budget ? Autant de paramètres dont nous tenons compte dans notre travail au quotidien.

    En faisant confiance aux équipes du Chaînon Manquant, vous bénéficierez d’une expertise et d’un savoir-faire uniques. Depuis 1992, c’est plus d’un millier de projets menés dans tous les domaines, et d’innombrables recherches, sourcings et clearances.

  • Quelles sont les spécialités des membres de votre équipe ?

    Nous sommes d’horizons très divers et aux parcours singuliers : comme autant de goûts, de passions et de centres d’intérêts !

    Et si vous jetiez un œil à notre page ÉQUIPE ?

  • Votre devis de prestation inclut-il le montant des droits d’exploitation ?

    Non, il vous faut systématiquement prévoir deux enveloppes budgétaires : l’une rémunérant notre prestation, l’autre rémunérant les ayants droit des documents choisis. 

  • A quoi correspondent les « jours » mentionnés dans votre devis ?

    Il ne s’agit pas d’un jour calendaire mais du temps effectif de travail d’un recherchiste.
    Ainsi, ne vous étonnez pas si nous faisons 3 jours en 1 seul : c’est que trois recherchistes ont travaillé un jour chacun sur votre projet, le temps d’une journée !

Recherche

  • Ne devrais-je pas plutôt faire appel à un recherchiste spécialiste de mon sujet ?

    Nous faisons toujours en sorte que le recherchiste désigné ait une appétence particulière et une connaissance fine du sujet de votre film. Nos recherchistes sont d’insatiables curieux aux passions et centres d’intérêts divers : il est rare qu’un sujet leur soit parfaitement étranger et leurs connaissances sont généralement suffisantes pour accomplir la mission qui leur est confiée. Ils sont parfaitement aptes à travailler sur n’importe quel projet, quel que soit son sujet (politique, sciences, sport, économie, société, arts, …).

  • Pouvez-vous m’assurer que votre recherche sera fructueuse ?

    Tout est mis en œuvre pour trouver le maximum de contenus pertinents dans les délais impartis. De plus, l’expérience accumulée au fil des ans nous permet le plus souvent d’évaluer en amont la difficulté de votre demande. Cependant nous ne pouvons pas vous apporter de garantie de résultat : seule une recherche permet de le vérifier. Les sources renouvelant régulièrement leurs catalogues, il arrive que des contenus disparaissent des collections, remplacés par de nouveaux.

  • Les recherchistes n’ont pas trouvé les extraits que je souhaitais. La prestation de recherche me sera-t-elle remboursée ?

    Avant de débuter toute prestation, et lorsque cela est possible, nous vous ferons part de nos éventuels doutes et des difficultés que nous pourrions rencontrer. Puis nous mettrons tout en œuvre pour dénicher les images ou sonores les plus pertinents. Mais gardez à l’esprit que seule une recherche permet de valider ou d’invalider nos doutes. Dès lors que la prestation est engagée, elle est due.

  • Vous dites ne rien trouver, alors qu’en quelques clics j’accède à plusieurs contenus pertinents. Comment l’expliquez-vous ?

    Nous avons probablement vu ces contenus, mais si nous ne vous les avons pas retenus, c’est qu’ils ne répondaient pas à certaines exigences : accessibilité et qualité du support, coût, délais, conformité des droits avec le périmètre d’exploitation requis,…

  • Pourquoi n’avez-vous pas trouvé ce que je souhaitais ?

    Il n’est pas toujours possible d’anticiper un manque de résultats : seule une recherche aura permis de le savoir. Néanmoins sachez que plus les contraintes et les exigences sont nombreuses, plus la recherche est difficile : temps de recherche dédié et urgence de la recherche, budget limité pour l’achat des droits, haute qualité d’image, format et composition de l’image, etc. Gardez à l’esprit que nous cherchons de l’image pré-existante, qui peut être en 1080p quand vous cherchez de la 4K, qui peut être en mouvement quand vous cherchez un plan fixe, qui peut avoir un élément important placé en haut à gauche quand vous le cherchiez en bas à droite.

  • Après avoir accepté votre devis de recherche, vous me demandez des frais de recherche supplémentaires.

    Nous cherchons en premier lieu dans des sources où les documents sont disponibles sans intermédiaire. Beaucoup ont un portail dédié à la recherche et à la sélection d’archives (en basse définition avec watermark). Mais ce que vous cherchez est peut-être détenu par une source nous contraignant à solliciter leur documentaliste. Des frais peuvent alors s’appliquer pour couvrir son travail : ce sont les frais de recherche. 

    Cela ne signifie pas que nous sommes inactifs. Nous sommes en relation permanente avec la source pour guider ses recherches, et nous faisons le tri de toutes ses propositions , avant de vous partager les plus pertinentes. Enfin, une fois que votre sélection est faite, nous reprenons contact avec la source pour obtenir les informations juridiques, techniques et tarifaires.

  • Que recouvrent les frais techniques ?

    Les frais techniques couvrent tous les coûts liés au support: désarchivage, numérisation, restauration, encodage, mise à disposition du screener ou du master, etc.

Sourcing

  • J’ai trouvé une photo sur internet qui correspond parfaitement à ce que je recherche. Mais je ne sais pas à qui elle appartient.

    Envoyez-nous la photo qui vous plait, et nous ferons tout notre possible pour en identifier l’ayant droit. Ensuite, à vous de nous dire si vous voulez passer à l’étape suivante, à savoir la clearance.

  • En quête du bon ayant droit, n’y a-t-il pas un risque à divulguer des informations confidentielles sur le projet ?

    La confidentialité des projets qui nous sont confiés est au cœur de nos préoccupations.

    Dans un premier temps, discutons ensemble des informations que nous pourrons divulguer, et celles qu’il faut préserver. Si un interlocuteur insiste pour en savoir plus, nous vous demanderons l’autorisation de répondre à ses questions. En revanche ayez à l’esprit que pour obtenir une autorisation et un tarif, il sera nécessaire d’être transparent avec l’ayant droit sur le projet concerné.

  • Pourquoi le sourcing n’est pas systématique avant une clearance ?

    Il se peut que nous ayons déjà toutes les informations nécessaires pour l’identification des ayants droit, ou que nous les ayons déjà contactés par le passé.

Clearance

  • Comment identifier tous les éléments que je dois clearer pour mon film ?

    Une lecture spécifique de votre scénario par notre équipe juridique permettra d’identifier tous les éléments nécessitant une clearance. Ce dépouillement juridique peut s’accompagner d’un ou de plusieurs visionnage du film monté, pour vérifier que rien n’a été omis. 

  • Que pouvez-vous clearer ?

    Tout contenu protégé par un droit de la propriété intellectuelle ou par un droit à l’image, mais voici une liste plus ou moins exhaustive des clearances possibles :

    • droits d’auteurs d’oeuvres graphiques, picturales, plastiques, architecturales (photo, tableau, sculpture, graphisme, bâtiment), d’œuvres littéraires (roman, poème, pièce théâtrale, scénario, essai), d’oeuvres musicales ;
    • droits voisins du droit d’auteur, d’oeuvres audiovisuelles ou musicales (fiction, documentaire, long-métrage, court-métrage, série, sketche, programme télévisé, programme radiophonique, enregistrement musical) ;
    • droits des marques (marque déposée, logo, interface) ;
    • droits de la personnalité (droit à l’image, voix).
  • Je veux utiliser un contenu protégé dans une scène problématique (acte illicite, drogue, sexe, violence,…), que me conseillez-vous ?

    De manière générale, il est nécessaire d’obtenir l’autorisation de l’ayant droit pour utiliser un contenu protégé. Dans un cas aussi délicat que celui-là, il est fortement recommandé d’obtenir l’autorisation de l’ayant droit concerné en prenant bien soin de lui préciser le caractère délicat de la scène. Pour cela nous aurons probablement besoin du synopsis du film et du script de la séquence en question. Nous recommandons par ailleurs de prendre contact avec nous au plus tôt, très en amont du tournage de la séquence, de sorte que vous puissiez trouver une alternative en cas de longue négociation, de délais de réponse trop importants ou même de refus.En effet dans ce genre de cas le refus est à craindre. Vous rapprocher d’un avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle peut être une bonne idée. Si vous n’en connaissez pas, nous pourrons vous mettre en relation.

  • Puis-je clearer des marques de tabac ou d’alcool ?

    La loi Évin encadre très strictement la publicité des marques de tabac et d’alcool. L’utilisation de ces marques-là dans un film peut être considéré comme de la publicité déguisée. Pour en savoir plus, nous vous invitons à prendre contact avec nous.

  • Est-ce que je dois clearer même si je ne dénigre pas la personne ou le contenu protégé ? Quels risques si je ne le fais pas ?

    Nous vous recommanderons toujours d’obtenir les autorisations nécessaires. C’est aux ayants droit qu’il revient de juger si l’utilisation de leur œuvre ou de leur image est appropriée. Et ce, même si vous estimez avoir les meilleurs intentions ou défendre une bonne cause. Certaines personnalités peuvent exercer un métier ou occuper une fonction qui ne leur permet pas d’associer leur image à votre projet. D’autres peuvent préférer rester dans l’anonymat. Certaines marques et certains auteurs sont très protecteurs de leurs propriétés, et peuvent avoir de fortes exigences. Les risques encourus sont divers : un parasitage médiatique qui nuit à votre projet, une interruption de la diffusion, des dommages et intérêts à verser,…

  • Je suis pressé par le temps, quand pensez-vous obtenir un retour des ayants droit ?

    Nous mettons tout en œuvre pour obtenir les réponses au plus vite. Toutefois nous sommes dépendants de la disponibilité et de la bonne volonté des ayants droit. Parfois nous avons un retour le jour même, parfois après plusieurs semaines. Nos relances sont régulières et nous estimons que passé un mois sans réponse, il est peu probable d’obtenir l’accord sollicité.

  • L’ayant droit ne vous a jamais répondu malgré plusieurs relances. Puis-je exploiter et plaider ma bonne foi en cas de réclamation ?

    Certes tout a été mis en oeuvre pour obtenir une autorisation, mais une absence de réponse ne vaut pas autorisation. L’ayant droit n’a peut-être pas eu le temps ou les moyens de répondre aux sollicitations, ou bien ne souhaite-t-il tout simplement pas donner de réponse. Sur votre demande, nous pourrons vous remettre un dossier répertoriant toutes les démarches effectuées.

  • Est-ce possible de savoir combien l’ayant droit pourrait demander, de sorte de ne pas lancer de clearance inutilement ?

    S’il s’agit d’un ayant droit déjà sollicité par le passé, nous pourrons probablement vous donner notre sentiment sur les conditions d’un accord. Toutefois un accord passé ne peut présager d’un accord futur, et les montants en jeu peuvent s’avérer très différentes d’un projet à l’autre. Seule une nouvelle sollicitation pour présenter votre projet permettra d’en savoir plus.

  • Est-ce qu’une non réponse de l’ayant droit vaut autorisation ?

    Au contraire, l’absence de réponse s’assimilerait plutôt à un refus.

  • Que sont les third party ?

    Littéralement, il s’agit de tous les droits tiers liés au document : droit à l’image, marque, logo, « œuvre dans l’œuvre ». 

  • En cas de refus d’un ayant droit, la prestation de clearance me sera-t-elle remboursée ?

    Avant de débuter toute prestation, et lorsque cela est possible, nous vous ferons part de nos éventuels doutes et des difficultés que nous pourrions rencontrer. Puis nous mettrons tout en œuvre pour obtenir l’autorisation de l’ayant droit. Mais gardez à l’esprit qu’il revient à ce dernier – et à lui seul – d’apprécier votre projet et de définir les conditions de son accord. Il est donc parfaitement libre de refuser ou d’avoir des conditions incompatibles avec vos moyens. La prestation de clearance ayant été engagée, elle est due.

Exploitation & contractualisation

  • Pouvez-vous m’accompagner dans l’achat des droits d’exploitation ?

    Nous proposons de prendre en charge l’achat des droits d’exploitation en votre nom.

    Pour en connaître les modalités veuillez nous contacter, c’est par ici !

  • Combien coûte une archive ?

    Nous saurons le plus souvent vous donner une estimation du coût pour l’exploitation d’une archive, en nous appuyant sur des projets passés. Toutefois le prix d’une archive varie en fonction de sa nature, de ses ayants droit, et de son exploitation. Autant de variables qui ne nous permettent pas toujours de vous renseigner.

  • Qu’est-ce que le droit d’archivage ?

    C’est un usage qui vous permet de laisser votre publication dans le fil d’actualité, plutôt que de la supprimer à la fin de l’exploitation. En revanche, il n’est plus permis de mettre en avant cette publication de quelque manière que ce soit (nouvelle publication, post sponsorisé, achat d’espace publicitaire, story, etc.)

  • Puis-je faire un film entièrement composé d’images du Domaine Public, de sorte que cela ne me coûte rien ?

    Ce qui est tombé dans le Domaine Public est utilisable sans rémunération des ayants droit. (veuillez toutefois noter que persiste le droit moral de l’auteur, qui confère le respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre). Pourtant cela ne signifie pas que cela ne vous coûtera rien ! Vous pourriez même être surpris. En effet, vous n’avez probablement pas le support en votre possession, support qui peut être fragile, abîmé, et protégé. Il vous faudra alors vous acquitter des différents frais techniques, pour des montants qui peuvent être élevés.